La première agglomération du territoire sigeanais, occupée du VIe au IIIe siècle avant J.-C., se situait à « Pech Maho » (à 3 km de la ville actuelle).
A l’époque gallo-romaine, Sigean tira son nom d’un important domaine agricole, la villa « Sejanum ».


Le centre ancien de la localité se développa au Haut Moyen-Age sur une hauteur défensive. L’existence du château est attestée dès le XIe siècle. Il dépendait de l’archevêque de Narbonne, baron de Sigean.
Protégé par une enceinte, le bourg regroupé autour du château s’étendit au-delà des murailles à partir du XV e siècle. En 1659, le traité des Pyrénées mit fin à quatre siècles de conflits, opposant le Royaume de France à l’Aragon puis à l’Espagne. Au cours de cette période, la ville proche de l’ancienne frontière fut détruite à plusieurs reprises.

A partir du XVIIIe siècle, on assista alors à une forte croissance économique et démographique liée à l’assèchement des plaines et à leur mise en culture, au commerce du sel et à l’essor du port de la Nouvelle. Celui-ci fut détaché de Sigean et érigé en commune en 1844.

Bien que coupé de la mer, Sigean poursuivra son expansion (2000 habitants en 1784, 4222 en 1881) en s’appuyant sur le pastoralisme puis la viticulture qui constitue aujourd’hui avec le tourisme les deux plus importants secteurs de l’économie locale.

Sigean, ville étape, ville frontière

L'oppidum de Pech Maho

Le circuit historique

Le calvaire

La Via Domitia

 

Les circuits commentés

 

Les éoliennes